3 candidats aspirent à la présidence de l’OPPQ
Les élections du 14 mai prochain confronteront un trio entièrement masculin, convoitant le poste de président de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec. Plusieurs aspirants s’étaient manifestés, mais ce n’est finalement qu’entre André Caron, Gilbert Chartier et Denis Pelletier que la lutte sera menée, alors qu’ils ont fait dépôt de leurs candidatures officielles à la date butoir.
Au fil des semaines à venir, Physiotherapeute.com vous présentera le profil de chacun des candidats. De plus, des entrevues avec M. André Caron, M. Denis Pelletier et M. Gilbert Chartier vous seront offertes en exclusivité.
André Caron
André Caron a étudié au programme de technique en réadaptation physique du Collège Montmorency avant de joindre les rangs du programme de physiothérapie de l’Université de Montréal. Ses expériences multiples sont redorées de formations en enseignement, éthiques appliquées et gestion.
Gilbert Chartier
Actuel chargé de l’inspection professionnelle de l’Ordre, Gilbert Chartier est un diplômé de l’Université de Montréal en physiothérapie et de l’École nationale d’administration publique en gestion. Il a contribué à une myriade de causes, oeuvrant dans le secteur public en tant que clinicien et agissant en tant que conseiller, à plusieurs reprises, pour divers organismes gouvernementaux.
Denis Pelletier
Denis Pelletier a débuté sa carrière en tant que thérapeute en réadaptation physique, formé au Cegep de Sherbrooke. Par la suite, il a entrepris des études en physiothérapie à l’Université d’Ottawa. Plus tard, il a poussé ses connaissances en matière de kinanthropologie et enseignement collégial. Il cumule des postes de clinicien, académicien et chercheur à Sherbrooke.
Élections 2014
Le président est une personne qui a à coeur le mandat premier de l’Ordre, soit la protection du public. Alors que l’avancement de la profession est bien vue, il ne faut pas perdre de vue le rôle de l’organisme, qui se charge de l’application de la réglementation de la profession et veille à la bonne pratique de la physiothérapie.
D’après un document publié par l’Ordre, le candidat idéal doit adhérer à des valeurs bien précises qui font de lui un professionnel polyvalent, à la fois leader, communicateur et gestionnaire.
Leadership
Le président agira en tant que porte-étendard de la vision du conseil d’administration alors qu’il sera imputable de l’atteinte des objectifs attendus. En ce sens, ce sera une personne rassembleuse dotée d’une capacité de prise de décision stratégique.
Communication
À la tête de l’Ordre, le président sera chargé de l’animation du conseil d’administration et de diverses séances de travail. Qui plus est, il sera chargé des relations publiques puisque sa présence est attendue dans le cadre d’événements locaux ou internationaux.
Intrégrité
Sans surprise, le président agit en tant que président de tous les membres et ne doit pas être biaisé dans ses agissements. Par conséquent, il est attendu qu’il agisse sans conflit d’intérêts ni parti pris.
Gestion
La supervison des activités de l’Ordre requiert des habiletés de gestion de pointe, de façon à pouvoir déléguer et collaborer efficacement avec la direction générale. L’objectif étant de pouvoir manoeuvrer sur plusieurs axes d’actions à la fois, pour générer des résultats concrets pour les membres, la profession et le public.
Intérêts
Il va sans dire que le candidat doit manifester un intérêt à l’endroit des deux professions de la physiothérapie de même qu’une curiosité pour les affaires juridiques relevant de l’Ordre. Il doit donc connaître sans faille la juridiction du système professionnel et les nuances existant pour les physiothérapeutes et les thérapeutes en réadaptation physique.
Valeurs ajoutées
La créativité, l’expertise en gestion, le bilinguisme et la disponibilité accrue sont des éléments qui renforcent la candidature.
Lucie Forget
Mme Lucie Forget, actuelle présidente de l’organisme, a annoncé qu’elle ne sollicitera pas de nouveau mandat à l’OPPQ mais restera en fonction jusqu’au mois de mai, suite à quoi elle cédera les reines au nouvel élu. Après ces six années aux commandes, elle pourra bénéficier d’un répit bien mérité.