Football amateur : 5 fois plus de commotions cérébrales
L’émission Enquête présentait un reportage d’intéressant relatant les réalités liées aux commotions cérébrales au football amateur du Québec. Les journalistes ont ont pu comptabiliser des données alarmantes démontrant qu’au sein de nombreuses institutions collégiales et secondaires, les joueurs de football subissent 5 à 10 fois plus de commotions cérébrales par années.
Réseau du sport étudiant du Québec
Les organisations en charge d’encadrer la pratique du football n’ont aucune mesure particulière permettant d’assurer un suivi de ce genre de blessures. C’est ainsi dire que les 186 000 étudiants-athlètes membres du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), de même que les joueurs affiliés au réseau Football Québec, ne disposent pas des outils nécessaires.
Football Québec
Le plus alarmant est très certainement le fait que les blessures ne sont pas comptabilisées par ces associations. Sans compter le fait que Football Québec n’oblige pas les équipes à se doter d’un programme de gestion des commotions cérébrales. Cependant, la divulgation des blessures étant obligatoire de la part des écoles. Pourtant, nos sources nous confirment que plusieurs institutions préfèrent atténuer l’importance des commotions cérébrales au profit du succès de l’équipe.
De l’aveu de Dr Dave Ellemberg, auteur de renom sur le sujet des commotions cérébrales, « on est facilement 10 ans en retard au Québec sur la gestion des commotions cérébrales.».
Lorsque questionné à savoir s’il était en mesure de commenter l’ampleur du phénomène, le directeur général de Football Québec, n’était pas en mesure de nous fournir des informations. Il a avoué du même coup n’avoir aucune donnée à ce sujet.
Le directeur général de Football Québec, Jean-Charles Meffe, n’a aucune idée du nombre de commotions cérébrales qui se sont produites au sein des équipes membres de sa fédération.