Puisqu’il faut bien commencer quelque part
Après plus de quatre ans d’étude, un stage dans ma région et un stage au Qatar (ce dernier fera l’objet d’une chronique plus tard cette année), me voilà maintenant à mon dernier été à travailler comme ‘’étudiant’’ avant de faire ce qui me passionne réellement.
Un drôle d’été, celui où j’ai du déterminer où se débutera ma carrière de physiothérapeute ! Étant un jeune homme ayant passé la majeure partie de sa vie au Bas-St-Laurent, il aurait été naturel de renouer avec ce coin de pays tout à fait merveilleux. La vie étant ce qu’elle est, un amour et de grandes amitiés sont nées suite à mon passage à l’Université Laval et une nouvelle vie m’attendait dès lors dans la Vieille Capitale.
Le choix du milieu où je pratiquerais pour les années à venir était une décision très importante. C’est évidemment un choix personnel, et chacun a ses raisons afin d’expliquer leur décision. Dans mon cas, il était primordial que je me sente supporté par mes patrons, que de l’enseignement clinique soit disponible et que l’équipe soit très amicale. Évidemment, pour ceux qui me connaissent, je recherchais aussi un milieu motivant, plein de défis et qui me permettraient de m’accomplir comme professionnel de la santé. Ce sont vraiment ces critères qui m’ont guidés vers le groupe avec qui je travaille désormais.
Comme écrit précédemment, cela faisait maintenant quatre ans que j’étudie la physiothérapie ; aussi bien dire depuis peu ! Pourtant, si tout se passe comme prévu, je deviendrai physiothérapeute quelques mois plus tard. Malgré tous ces cours, ces stages, le temps passé près de clubs sportifs et l’implication parascolaire, j’avais l’impression de ne pas me sentir encore prêt à entrer sur le marché du travail !
J’espérais donc que mes deux derniers stages et l’examen final pratique me permettraient de me débarrasser de ce sentiment avec une révision complète de mes notions acquises lors de mon parcours universitaire en physiothérapie.
Mon troisième stage s’est avéré très important au niveau de ma confiance. Je travaillais alors sur la base miliaire de Valcartier avec des patients qui ressemblaient à la clientèle que j’allais retrouver à mes débuts professionnels ; c’était donc une bonne opportunité pour moi de tester mes connaissances et d’évaluer mes aptitudes dans ce contexte. Ma superviseure a su augmenter mes responsabilités au cours des cinq semaines passées dans son milieu et cela m’a permis de m’épanouir encore un peu plus comme physiothérapeute.
Mon quatrième et dernier stage, quant à lui, me semblait plus comme un défi ; j’allais être physiothérapeute au centre de réadaptation Le Parcours de Jonquière avec des blessés orthopédiques graves (BOG). Je n’avais jamais travaillé avec cette clientèle et pourtant, selon les critères du département de réadaptation, c’était à cette étape-ci du cursus que je me devais d’être le plus autonome afin de réussir mon stage. Plusieurs heures de révision personnelle ont été nécessaires et je me motivais en me disant que cette étude serait déjà faite pour l’examen final pratique qui, mine de rien, arrivait très vite !
À partir du moment où mon dernier stage terminait, plus que sept jours me séparaient de l’examen final pratique.
Inutile de vous dire que c’est un examen plutôt stressant, peu importe le niveau d’assiduité accordé à ce dernier ! Les stages m’ayant permis de réviser déjà plusieurs notions, j’ai consacré cette semaine à la théorie moins utilisée avec mes patients et bien sûr, à faire du sport amplement. Rien de mieux pour réduire le stress, l’activité physique permet aussi de conserver un équilibre de vie nécessaire autant aux étudiants qu’aux adultes sur le marché du travail! À ce niveau, je trouve essentiel de montrer l’exemple à mon entourage. L’examen aura finalement passé très rapidement (malgré sa durée de trois heures et demie !). Enfin, un énorme poids venait de tomber de mes épaules !
À partir de ce moment, plus que deux semaines me séparaient du titre tant convoité, celui de physiothérapeute. Ces deux semaines allaient être utilisées afin de peaufiner l’essai que nous avions à rédiger lors de notre maîtrise. Au cours de cette période, j’avais aussi à préparer une présentation orale sur le sujet de mon essai, une revue systématique sur les interventions en physiothérapie chez des personnes adultes présentant une épicondylalgie latérale en stade subaiguë ou chronique. Finalement, autant la partie écrite que la partie orale m’auront permis d’apprécier que mes efforts n’auront pas été vain.
Lors de ma prochaine chronique, j’aborderai mes débuts dans ma nouvelle vie de physiothérapeute. À bientôt !